Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Monologue en forme de cercles vicieux
22 janvier 2011

D'un autre été

 Image_3

C’est marrant, ça a toujours été Vladimir, cette musique. Je m’en souviens comme si c’était hier. Le soleil couchant de Versailles, les jardins magnifiques, les allées profondes encadrées de buis. J’écoutais cette chanson, en boucle, et je me rappelle de quelques moments passés dans le train sur ses genoux.

C’était, quoi … lorsque j’étais en 5ème, peut être en 4ème .  7 ans au moins.

Puis je retombe là dessus, sur Viméo. Comme c’est étrange. Et puis, le temps passe. Les secondes défilent, et un peu tout avec. Comme l’eau.


Maintenant ça me fait un petit peu penser à lui, c’est signe que je m’attache. Ces quelques moments où l’on croirait que ça a été filmé au 35 mm, comme une belle vidéo, un court métrage à l’image impeccable.  C’est la sensation de caresser la peau de son cou, les gouttes d’eau à sa fenêtre, et la cheminée qui fume dans le brouillard, encore et encore. C’est la sensation de perdre sa liberté, liberté chérie, c’est le sentiment de ne pas convenir, de ne pas être « raccord »,  tous  les deux. C’est le sentiment de détester son esprit de contradiction, le mien peut-être, aussi. C’est le sentiment de rencontrer les défauts de Jim Carrey, je n’aime pas les gens qui essayent de limiter la casse. Je n’aime pas non plus cette précaution abusive, comme si tous les actes que l’on commet avaient une conséquence, où était inscrits plus tard quelque part.

 

Et pourtant, c’est cette sensation de n’avoir jamais goûter un repas aussi bon, entre la bouteille de vin, la bougie, et le mince filet de fumée d’une cigarette après avoir manger.

Cette impression de caresser des cheveux de bébé, et avoir envie de vomir lorsqu’on voit une photo de celle d’avant.  C’est contre toute attente apprécier de diner entre couple, avec beaucoup de vin, de rire, et de nouveau. C’est se réveiller, et être bien là où l’on est.  C’est s’endormir après le petit déjeuner, dans le soleil qui perce à travers le vélux.  C’est d’aller voir des films pour enfants, et rire lorsqu’ils ne comprennent pas. C’est de s’embrasser à la fin, parce qu’il en faut des moments chamallow.

C’est le plaisir de se retrouver,  presque chaque lundi, et voir que c’est possible de devenir  les habitués d’un petit café . 

 


 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Monologue en forme de cercles vicieux
Publicité
Publicité