My baby shoot me down, bang.
Mais, regarde moi, pleurer sur une vidéo où l'on voit des petit bonhommes espagnols se prendre des buts sur fond de sable roux. Les parents derrières, les regardant, avec humour et dérision. Les applaudissant et les encourageant.
"And if one day I score, I will so happy, that I'd fly !"
Regarde moi sangloter, comme une vieille enfant qui aurait déjà un pied dans la tombe.
On dit des tas de choses sur l'adolescence. On parle de l'âge difficile, etc. Ce qu'on ne dit pas aux enfants en revanche, c'est qu'ils sont en train de vivre le plus beau moment de leur vie, même s'ils n'y croiraient pas s'ils le savaient. C'est difficile de se rendre compte après coup qu'on vient, les dernières 13 années, de passer le plus beau moment, la plus belle époque. Alors même, qu'on l'a utilisé à rêver de quand on " sera grand" (- on sera cosmonaute-).
Je ne pense pas que ce soit mon horloge biologique qui s'affole. Ou elle bien elle s'affole de voir qu'elle passe du côté ' sombre'. Le côté de quand on est tellement un vieil enfant que c'est à notre tour, d'être son contraire. De l'autre côté.
Enfin.
Je ne sais pas ce qui m'arrive en ce moment, c'est comme si j'avais besoin d'aller jouer avec des enfants. Tu te souviens quand on jouait dans le parc à Sankt pauli. Ben pareil, mais 3 fois par jour. Je croise ces enfants en allant au boulot, et j'ai envie de revenir 15 ans en arrière, quand j'étais un peu inconsciente et stupide. J'ai envie d'aller lancer du sable sur ces petites personnes, moi aussi faire des compétitions de tricycle.
Le plus frappant, ces petits demi-hommes sont complètement autonomes. Le rêve.